[Eté - 1495] Guerre Sainte - Invasion de Tunis

Eté – 1495 :

Une grande flotte traverse la méditérannée. Les Français débarquent sur le territoire du Sultanat Tunisien ! Les forces sur places sont débordés. L'armée Tunisienne est rapidement débordée, trop peu nombreuse pour rivaliser face à près de 10.000 Français. Les Paysans fuient également, débordés et inquiets. L'avancée Française va vers Tunis, empruntant deux chemins différents. L'une des deux armées est arrêté à Korba, non loin de Tunis. Ils rencontrent là-bas une force Tunisienne levée à la hâte, mais néanmoins en avantage numérique. C'est plus de 5.000 Miliciens et d'un milier de paysans qui font face à l'armée Française. Le Combat commence mal pour l'armée Française qui est prise par surprise par une population hostile, avant de recevoir une attaque sur le flanc provenant des Tunisiens.

Néanmoins la puissance de l'armée Française reprend le dessus et se réorganise, les Tunisiens sont refoulés et les Français prennent position durable. Ils sont néanmoins surpris par une attaque audacieuse de plusieurs centaines de cavaliers Tunisiens qui vont déstabiliser le flanc français. Les Tunisiens se replient ensuite, après avoir infligé des dommages à l'armée Française. Le Corps Français, affaibli, préfère resté dans le ville plutôt que de tenter le diable sachant qu'une armé connaissant le terrain et dotée d'unités légères est peu loin devant eux.

Le Second corps connaît lui plus de réussite, les Tunisiens tentent de stopper la progression français à l'aide d'une tactique de guerilla, mais l'armée Française parvient malgré tout à avancer. Saisissant les biens de la Noblesse ils en redistribuent une partie à la populace qui peu à peu déserte les rangs Tunisiens. En revanche la Noblesse mécontente s'empresse d'armer ses plus fidèles partisans et de rejoindre l'armée Tunisienne.

A la fin de la saison le Siège est posé. Les forces sont à peu près égales en nombre, néanmoins les Français dominent largement en puissance de feu, la bataille ne sera sans-doute plus très longue.

Pertes :
France :
230 Fantassins (Korba)
120 Mousquetaires (Korba)
85 Cavaliers (Korba)
90 Fantassins (Guerilla)
35 Mousquetaires (Guerilla)
50 Cavaliers (Guerilla)

Tunis :
320 Fantassins
140 Cavaliers
1.300 Miliciens (+1.200 Désertions)
350 Paysans (+1.650 Désertions)

Gain :
France :
250 Deniers (pillage)

Automne - 1495

Les Français poursuivent leur assaut, l'armée se rassemble autour de Tunis y apposant un siège lourd de conséquences. La Flotte Française se joint à l'attaque, ainsi c'est pas moins de 5 Frégates qui déchaînent leur feu sur la ville. Le glas semble avoir sonné pour les Tunisiens enfermés dans une cité assiégée sans possibilités de repli réel. Néanmoins Allah est avec les braves du Sultan. L'horizon est bientôt couvert d'une flotte de navires de guerres, ceux-ci arborent un pavillon qui restera célèbre : celui de l'Empire Ottoman ! L'on trouve également parmi eux des drapeaux Egyptiens, l'immense flotte Musulmane rend espoir aux défenseurs. Bien qu'en grande partie composée de galère l'on trouve également quelques navires à canons. Malgré la puissance de leurs navires la flotte Française doit se replier, elle croule sous le nombre.

L'armée Française est étonnée de l'arrivée des navires Ottomans. Néanmoins elle garde confiance, doutant fort qu'une grande armée soit jointe à la flotte. Néanmoins lorsque les Galères se posent de chaque côté les avis changent, une grande armée Ottomane et Egyptienne sort des navires de guerre et s'avance, fier et puissante. La bataille tourne rapidement en faveur des musulmans, en surnombre large. Les Français reculent rapidement, les combats sont brefs et l'armée Française doit fuir devant la force ennemie, laissant sur le champ d'honneur nombre d'hommes. Le Repli coûte d'ailleurs de l'artillerie aux Français.

La Bataille de Tunis est perdue pour les Français qui doivent se replier en catastrophe au sud, et habiter la ville de Korba où une des armées fut bloquée. L'Armée Française a été défaite, à Tunis les Musulmans organisent leur grande armée, apportant à Tunis ravitaillement et vivres en tout genre afin de compenser les pertes dues au siège. La saison ne s'est soldée que par une unique bataille, mais à sens unique.

Pertes :
France :
2 Frégates
930 Fantassins
235 Mousquetaires
15 Cavaliers
2 Canons

Ottoman :
4 Galères
1 Caravelles
400 Fantassins
240 Mousquetaires
140 Cavaliers

Egypte :
2 Galères
100 Fantassins
80 Mousquetaires

Tunis :
800 Miliciens

Le Sultan enjoint le Roi de France de quitter les terres des fils de Mahomet. Grâce lui sera faite au nom d'Allah.

Hiver - 1495

La Guerre prend une tournure encore plus grande cette saison, en effet un nouveau belligérant entre en guerre. Le Royaume d'Espagne, sa puissante armée et sa puissante flotte décident de soutenir la France dans sa croisade. L'Imposant Armada Espagnole se met en route.

A Tunis les Musulmans s'activent, pressés d'en terminer ils prennent la route de Korba avec la majorité de leur armée pour en terminer avec les français. Le chemin s'avère être piégée par les Français à plusieurs reprises, néanmoins la population retrouve foi en son gouvernement suite à l'intervention du géant d'Istanbul, les paysans soutiennent la progression musulmanes et plusieurs pièges Français sont déjoués. Maintenir le calme à Korba se fait de plus en plus difficile et l'on assiste à plusieurs attentats contre les Français au sein même de la ville.

Les Musulmans sont les premiers à rejoindre Korba, un siège est mis en place et il promet d'être bref, la populace faisant tout son possible pour donner l'avantage aux assiégeants. La Grande Armée Musulmane domine la bataille de loin, les canons Ottomans en nombre supérieur à ceux Français causent de nombreux décès chez les défenseur.

En méditérannée la flotte Espagnole avance. L'hiver est là et les galères Espagnoles sont sécouées par le choc, plusieurs coulent par les vents violents qui parcourent les étendues de la mer. Arrivés à Tunis les Franco-Espagnoles ont la surprise de ne trouver que quelques Caravelles, les forces Musulmanes principalement composées de Galères ayant préférés trouver refuge dans un lieu en retrait, dans une ville sous contrôle et dans un état bon afin de passer l'hiver. La Bataille est de courte durée, les Musulmans sont écrasés et les catholiques prennent possession du port de Tunis, leur puissante flotte met à mal quelques miliciens tentant de défendre le port, la majorité de la garnison quitte la ville en vitesse, voulant prévenir Korba de l'entrée en guerre Espagnole.

La Flotte Espagnole se dirige alors vers Korba, elle l'atteint avant les messagers Musulmans, les Ottomans, Egyptiens et Tunisiens sont surpris par le pavillon des roi catholiques et par la puissante armée qui descend des navires Espagnoles. La Bataille de Korba reprend alors et le choc est violent. Dans cette bataille les chiffres sont exorbitants, près de 20.000 chrétiens s'opposent à près de 15.000 Musulmans soutenus par des paysans locaux. Dans cette bataille ravageuse la qualité de l'armée Ottomane permet aux Musulmans de s'en tirer sans trop de dommages, la retraite est décidée.

Face à l'impossibilité de combattre sur les côtes les Forces Catholiques les Musulmans se replient plus loin dans les terres, à Gafsa où est déplacée la capitale Tunisienne pour l'occasion. Les Franco-Espagnoles vont vers Grombalia, puis Tunis. Les Musulmans abandonnent leur ville pour éviter de combattre les navires Espagnoles. Néanmoins plusieurs groupes de cavaliers Ottomans harcèle l'armée Espagnole, causant des pertes à leurs ennemis.

A la fin de la saison les côtes sont sous contrôle catholiques, et l'intérieur des terres sous contrôle musulman : c'est le choc des titans.

Pertes :
France :
750 Fantassins
90 Mousquetaires
35 Cavaliers

Espagne :
800 Fantassins
140 Mousquetaires
100 Cavaliers
5 Galères

Ottoman :
760 Fantassins
140 Mousquetaires
4 Caravelles

Egypte :
400 Fantassins
50 Mousquetaires
1 Canon

Tunis :
800 Miliciens
700 Paysans

Gains :
Franco-Espagnoles : 140 Deniers

Printemps – 1496 :

Les Musulmans ont été repoussés au sud, les Franco-Espagnoles décident de maintenir leurs positions, préférant la guerre d'usure à un conflit ouvert face aux Musulmans. Néanmoins les positions Musulmanes au Sud sont encore fiable et des ressources en sont extraites si bien que les catholiques subissent durant la saison plusieurs attaques éclairs contre leurs patrouilles, plusieurs de leurs éclaireurs sont attaqués par des cavaliers et soldats embusqués au sud des côtes sous contrôle Franco-Espagnole. Les Forces se perdent de vue et l'on ne dénombre aucun combat réel hormis les attaques éclairs et quelques conflits entre éclaireurs.

Sur la mer les Espagnoles traquent la Flotte Ottomane, ils ne parviennent néanmoins pas à repérer les ports où mouillent les Ottomans, néanmoins ils se heurtent à plusieurs reprise à des groupes de Galères tentant d'attaquer par surprise les navires lourds, la plupart sont des victoires Espagnoles. Néanmoins l'on dénombre la perte d'une caraque.

Pertes :
France :
80 Fantassins
15 Mousquetaires
10 Cavaliers

Espagne :
100 Fantassins
10 Mousquetaires
50 Cavaliers
1 Caraque

Ottoman :
145 Fantassins
40 Cavaliers
8 Galères

Eté - 1496

La Guerre se poursuit, en l'absence d'ordres les Français se contentent de tenir leurs positions. Les Espagnoles plient bagage, pour une raison obscure ils décident de retourner au pays, ne laissant sur place que des forces maritime. Les Français affaiblis ne bougent pas, ils subissent tant bien que mal des raids musulmans fréquents, d'autant plus qu'ils ont largement le nombre pour eux. Les Français subissent des pertes, néanmoins la présence Espagnole sur mer parvient à dissuader les Musulmans de lancer toute réelle attaque contre une ville, la position stratégique se tasse, néanmoins les Musulmans dominent de part leurs attaques répétées.

Pertes :
France :
140 Fantassins
60 Mousquetaires

Ottomans :
80 Fantassins
80 Cavaliers

Automne - 1496

Cette saison les Français reçoivent de puissants renforts et le combat continue. Cette saison ils bougent, toujours assaillis par des raids éclairs ils protègent tant bien que mal leus flancs, néanmoins les assauts sont rarement effectués par de la cavalerie. L'on dénombre une grande quantité de raids d'archers venant déstabiliser les Français. Leur progression est lente et difficile, ils rencontrent également une forte hostilité venant de la population qui rend leur ravitaillement difficile, leur progression s'enlise peu à peu à cause de cette hostilité et des raids incessants. Néanmoins Zaghouan tombe, peu défendue seul quelques miliciens sont faits prisonniers.

Continuant à l'Ouest la progression se facilite avec la ville en point de repli, ils atteignent El-Fahs plus rapidement. Néanmoins la joie Française s'arrête lorsque les premiers éclaireurs rapportent qu'une armée Musulmane occupe la ville et qu'une importante garnison de paysans les soutiens. Plus de 15.000 Français s'opposent alors à une armée Musulmane à peu près égale en nombre, néanmoins possédant moins d'artillerie et une grande partie de troupes non professionnels. Le Combat qui s'engage alors est violent, usant de la mobilité de leur armée et de leur connaissance du terrain ils opèrent un combat de brousses, lorsque les Français donnent l'assaut la porte tombe rapidement, dans la ville néanmoins les combats sont différents. Les Français sont désavantagé face à une armée ennemie connaissant les moindres recoins de la cité. Les Pertes sont lourdes mais néanmoins les Français parviennent à vaincre, les Musulmans fuient dans une retraite improvisée, ils font sauter une partie extérieure de l'enceinte à l'aide de poudre et s'en serve pour fuir, ils emportent avec eux tout ce qu'ils ont pu prendre mais doivent néanmoins laisser sur place un canon abandonné à la hâte.

Les Français sont affaiblis, mais malgré tout ils décident de poursuivre leur progression, la ville sérieusement abîmée par les assauts a perdue une partie de sa population. L'Armée du Saint-Esprit maintient l'allure vers Silliana, néanmoins plus ils approchent de la ville plus ils subissent de raids et de pertes. Ils sont arrêtés à l'Est de Silliana, ils s'opposent à quasiment la totalité de l'armée Musulmane. Ils sont épuisés et leur ravitaillement est difficile, de plus ils sont en grande infériorité numérique. La Bataille est de courte durée, les premières escarmouches apportent aux généraux Français ce qu'ils pensaient : leur armée ne peut plus. Ils se replient alors en trombe, tentant de fuir face à une armée supérieur en nombre, en forme, mobile et connaissant mieux le terrain. Les Français tentent de se replier sur El-Fahs, mais là-bas ils sont pris de surprise par plusieurs centaines de cavaliers Egyptiens qui viennent bloquer leur retraite, il s'en suit alors la première débâle Française depuis quelques années, ceux-ci parviennent néanmoins à limiter les pertes et se replient sur Zaghouan, où ils établissent une position retranchée, avec un ravitaillement néanmoins assez difficile.

Pertes :
France :
960 Fantassins
495 Mousquetaires
485 Cavaliers
1 Canon

Musulmans :
485 Fantassins
450 Mousquetaires
185 Cavaliers
240 Miliciens
100 Paysans
1 Canon (capturé)

Gain :
France :
1 Canon